Le parcours Approches transnationales du politique propose de comprendre le politique par-delà les frontières nationales, en montrant comment les phénomènes politiques se construisent aujourd’hui du local au global, et comment ces échelles sont étroitement liées. Plutôt qu’une spécialisation sur un seul objet, ce master offre ainsi avant tout une manière originale d’appréhender le politique : il forme à relier des situations, des niveaux d’action et des acteurs souvent étudiés séparément. Cette capacité à penser les interdépendances, les asymétries et les transformations des ordres politiques constitue un atout central pour l’insertion professionnelle des diplômé·es.

 Pour construire ces compétences, les étudiant·es y analysent des enjeux contemporains majeurs — politiques environnementales, migrations, mobilisations collectives, transformations du capitalisme — en s’intéressant aux relations entre de multiples acteurs et espaces politiques. Le parcours met l’accent sur les circulations d’idées, de normes d’action publique, de personnes et de ressources, ainsi que sur les rapports de pouvoir qui structurent ces circulations et produisent des inégalités, à l’échelle des territoires, entre pays ou régions.

 À cette fin, le parcours mobilise des outils issus de la science politique, de la sociologie politique de l’international, des relations internationales, de l’économie politique, de la théorie politique et des études transnationales et postcoloniales. Il s’intéresse notamment aux relations directes entre entités politiques situées dans des espaces différents, sans se limiter au rôle des États : projets et missions internationales, actions de plaidoyer, rapports de domination et dynamiques extractivistes, mais aussi politiques de développement, d’aide humanitaire ou de réparation.

 Les étudiant·es sont également formé·es à l’analyse des grandes questions contemporaines de la sociologie politique de l’international : évolutions des régimes démocratiques, nouvelles formes de coopération, conflits et sécurité, transformations de la souveraineté ou encore gestion des biens communs. Le parcours invite ainsi à étudier à la fois les institutions politiques classiques (organisations internationales, administrations, ambassades) mais aussi une grande diversité d’acteurs — ONG, entreprises, réseaux d’experts, collectivités locales, migrant·es — dans des contextes variés.

 La formation combine la transmission d’un cadre analytique rigoureux et en pointe des débats intellectuels contemporains, d’une part, et l’accent mis sur la professionnalisation, d’autre part, avec les séminaires de professionnalisation, les stages, les projets menés au contact direct du terrain.

Découvrir l’équipe enseignante et les partenaires

Découvrir les débouchés professionnels

Découvrir les conditions d’accès

Télécharger la présentation du parcours avec les enseignements :

L’équipe et les partenaires 

Une solide équipe d’enseignant∙es-chercheur∙es expérimenté∙es et de chercheur∙es du CNRS, principalement membres du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA), encadre les étudiant∙es de la formation et accompagnent les projets qu’iels mènent dans ce cadre.

En outre, la formation se fait en lien étroit avec les professionnel∙les des activités transnationales. Une partie des enseignements est dispensée par des professionnel∙les de ces institutions et organisations qui sont pleinement intégré∙es à l’équipe pédagogique, et de nombreux acteurs de terrain interviennent aussi ponctuellement auprès des étudiant∙es.

Débouchés

 Le parcours Approches transnationales du politique prépare à différents métiers tournés vers les nouvelles activités de coopération et de régulation qui comprennent une dimension transnationale, appliquées en particulier aux domaines de la coopération décentralisée, du développement, des droits humains, des migrations ou encore de l’environnement. Ces postes peuvent relever du secteur privé comme du secteur public et s’inscrire dans des organisations variées : administrations nationales, collectivités territoriales, ONG, associations, agences internationales, etc. Ce parcours ouvre également sur des emplois d’analyste, de formateur·ice ou de chargé·e de plaidoyer consultés par toutes ces organisations.

 Ces métiers mobilisent des compétences et savoir-faire diversifiés et adaptables à un monde en prise avec des changements rapides (gestion de projet, enquêtes sur les publics, nouveaux modes de communication, etc.) dont la formation permet l’acquisition. Des stages relatifs à ces différents champs d’emploi sont proposés dans le cadre de la deuxième année de master afin de familiariser les étudiant∙es à ces milieux et aux enjeux qui s’y posent au quotidien, et de leur permettre de se construire un réseau dans leur domaine d’intérêt.

 Notre Master est enfin une formation à et par la recherche à travers plusieurs enseignements spécialisés (méthodes d’enquête, séminaire de recherche, possibilité de choisir de réaliser un mémoire de recherche) : à travers cette initiation à la recherche et l’interaction avec des chercheur∙es de stature internationale, le parcours prépare aux différents métiers de la recherche, y la poursuite d’études en doctorat au sein des laboratoires et écoles doctorales associés à la formation. Ces dernières proposent chaque année quelques financements de thèse.

Conditions d’accès

Le parcours Approches transnationales du politique offre 30 places en M1.

Conditions d’accès : posséder une licence de science politique, sciences sociales et humaines ou arts ; ou une expérience professionnelle ou personnelle permettant la validation des acquis de l’expérience (VAPP). Pour les titulaires d’un M1, il est possible de candidater directement en M2 (peu de places sont ouvertes).

Le passage en M2 est automatique pour les étudiant∙es ayant réussi leur M1.

En dehors des voies d’accès dérogatoires (Etudes en France, VAE), les candidatures sont centralisées à travers la plateforme Mon Master

Voir la page MonMaster de la formation, pour plus de détails sur la procédure et les conditions d’admission