Maëlle Partouche
Doctorante en sciences politiques rattachée aux laboratoires SAGE de l’Université de Strasbourg et LIER-FYT de l’EHESS, je travaille sous la direction de Jean-Philippe Heurtin et Danny Trom.
Domaines de spécialité
Histoire du sionisme et question juive ; diaspora et citoyenneté ; circulations transnationales ; sociologie de la modernité ; sociologie de l’État.
Sujet de thèse
Le sionisme comme modalité de performance de la judéité en France. Antisémitisme, fait communautaire et espace public.
Que cela relève d’une autodéfinition personnelle et « spontanée » ou d’une définition assignée et « contrainte », il semble nécessaire de chercher à comprendre comment, depuis sa création en tant qu’État-nation juif, Israël est parvenu à s’imposer dans l’autodéfinition des juifs de la Diaspora. Comment, par sa seule existence, l’État d’Israël contribue-t-il à redessiner les coordonnées de ce que c’est que d’être juif ? En faisant appel aux notions de citoyenneté et d’espace public dont les formes sont façonnées par les contextes nationaux spécifiques de chaque État, mon raisonnement s’appuie sur l’hypothèse d’une triangulation, d’une forme de schème qui apparaitrait entre les juifs, la société où ils se trouvent et la référence à Israël.